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Affichage des articles du octobre, 2010

Aaron - La Carrière - Saint Herblain - 29/10/2010

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Le 8 novembre 2007, Aaron se révélait sur la scène d'Allonnes. Jouissant d'une bonne réputation grâce au travail d'Olivier au sein de Mass Hysteria et leur tube Lili dans le non moins magnifique film Je vais bien ne t'en fais pas , il fallait défendre leur premier album en live. Et ils passèrent le cap avec brio : de vrais bons morceaux, une bonne maitrise technique (éclatante sur leur reprise de Bjork) et une grande joie de vivre témoignée surtout par Simon Buret. Trois plus tard, le groupe vient de sortir son deuxième album Birds in the Storm et a une folle envie de confirmer. Pour cela, Aaron muscle son jeu avec un vrai duo basse-batterie qui envoie, une choriste également aux guitares et claviers pour épauler le duo de choc et ainsi recréer les arrangements du nouvel album qui sera omniprésent dans la set-list du soir. Le concert commence calmement (avant la tempête ?) sur Rise tout en ombre et lumière ("I should be dancing dancing dance and fall between your

The Dillinger Escape Plan - L'Olympic - Nantes - 23/10/2010

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Robin Staps, le guitare de The Ocean n'est pas quelqu'un de pressé. Une demi heure avant de monter sur scène, il prend le temps de terminer son plat végétarien dans le troquet voisin tout en lisant ses mails. On peut donc être quelqu'un de très calme dans la vie et attaquer pied au plancher le très hardcore premier titre de son set (peut-être un peu énervé de n'avoir pas eu le temps de goûter à l'appétissante salade de fruits). Le groupe n'oublie pas non plus la face progressive de leurs deux derniers albums Anthropocentric et Heliocentric . Le francophone Loic Rosseti use des cris et de sa voix claire pour le meilleur. A revoir (plus longtemps). Le groupe suivant, Cancer Bats, fut bien moins ambiancé : balançant un hardcore où la reprise du Sabotage des Beastie Boys émerge. Place au phénomène : The Dillinger Escape Plan. Ayant quelqu'un peu regretté de n'avoir pas vu grand chose de leurs sauts de cabris dopés au Hellfest, lights épileptiques oblige, l

The Social Network

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Ces lettres blanches sur fond bleu. Un symbole que des millions de Terriens ont devant les yeux chaque jour. Plutôt une bonne idée de logo pour le film dont le thème est on ne peut plus dans l'inconscient collectif. Mais sur Facebook, David Fincher ne pouvait quand même pas nous sortir un teen-movie ou une comédie romantique. Il a préféré s'inspirer du bouquin de Ben Mezrich The Accidental Billionaires ou comment Mark Zuckerberg a crée le réseau social en spoliant les idées de ses compagnons d'Harvard : Eduardo Saverin et les Winklevoss (joués tous les deux par Armie Hammer). Même si on est quand même loin d'un thriller, Aaron Sorkin a pondu un scénario très dense où Jesse Eisenberg crève l'écran dès les premières secondes. Zuckerberg n'aurait pas apprécié le film ? Pourtant, il y parait très intelligent : aussi cynique, manipulateur, asocial voire antipathique mais très intelligent. Il y parait souvent sombre à l'image, beaucoup de scènes ayant lieu de nuit

You Will Meet A Tall Dark Stranger

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Avant de nous montrer Paris dans son prochain film, Woody Allen est de retour à Londres. Et il nous le fait bien comprendre dans les premières minutes : cabs, Hyde Park... Le Londres plutôt cossu de Helena et Alfie (Anthony Hopkins) qui se séparent. Celui plus modeste de leur fille Sally (Naomi Watts) et son mari Roy l'une rêvant d'ouvrir sa gallerie d'art et l'autre, romancier râté, l'une faisant péniblement vivre l'autre sans fonder la famille qu'elle désire. Déjà quatre personnages... Puis un narrateur, qui nous amène dans le salon de Cristal diseuse de bonne aventure qui y voit finalement bien plus clair que nous. S'y mêlent aussi Dia (Latika dans Slumdog Millionaire ), sublime Indienne voisine de Roy et Sally et Greg (Antonio Banderas) patron de la gallerie où bosse Sally. Sans oublier Charmaine, bimbo dont Alfie tombe amoureux... Et les potes de poker de Roy, au coeur de l'intrigue malgré eux.... Et Jonathan, bookseller. Qui dans ce capharnaum

A(f)Franchir

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Le programme Lille 3000 est chargé de pérenniser dans la ville cette année 2004 durant laquelle la métropole fut capitale européenne de la culture. Tout près de Lille Europe, le centre du Tri Postal accueillera bientôt une collection de la géniale Saatchi Gallery londonienne. Mais c'est la Gare Saint Sauveur qui fait le mieux vivre cet héritage. Réhabilitée depuis mars 2009, cette ancienne gare de marchandises regroupe jeux de plein air pour enfants, cinéma, bar-restaurant, galleries d'expositions. Le centre névralgique de la culture alternative lilloise. Ces premiers jours d'octobre ne se contentaient pas d'offrir Dancing Machine et Vous êtes les Bienvenus , expos dont je parlerai dans les deux billets à venir. C'était aussi le week-end A (f) Franchir . Lors d'happenings ou de réalisations plastiques, des artistes ont traité la notion du "mur", la réalité des migrants. On pouvait aussi bien visionner des films sur les passeurs clandestins o

Guns N' Roses - Zenith - Lille - 02/10/2010

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Ce billet aurait pu se résumer à une courte phrase : le concert des Guns N' Roses était parfait. Justifions malgré tout. Au niveau des horaires tout d'abord. Le groupe débarque sur scène à 22h30 ce qui n'est pas si tard (contredisant cependant le second couplet de Mr Brownstone ) et la quitte à 1 : am. Faites le calcul : 2h30 de show qui surpassent de la tête, des épaules, du chapeau, du bandana, de ce que vous voulez leur retour à Bercy de 2006. Entre temps, l'excellent Chinese Democracy est sorti et les morceaux sont parfaitement rôdés. Sous la houlette d'Axl Rose et de la direction musicale de Ron Thal, les arrangements sont au millimètre. Ashba a remplacé Robin Finck pour le mieux. Les intermèdes entre les titres sont devenus de véritables intros plutôt efficaces ( James Bond , Another Brick In The Wall , Ziggy Stardust , Pink Panther ) loin du gloubiboulga de Finck par exemple. Les nouveaux musiciens de Guns N' Roses sont parfaitement crédibles : Frank