Dancing Machine

La Gare Saint Sauveur de Lille accueillait jusqu'au 31 octobre dernier l'exposition Dancing Machine. Une expo musicale, innovante et interactive. Attention aux cardiaques cependant : Skinstrument 2 est interdit aux personnes ayant un pacemaker. Dès l'entrée, en effet, des sphères sont disposées en cercle et émettent des sons au contact de la peau : le paumes créent ainsi un mix electro. Le ton est donné. La faiblesse de l'éclairage crée une ambiance propice à l'immersion artistique. D'un salon de danse pour un cours virtuel avec Blanca Li, héritage d'une Nuit Blanche madrilène à une chorégraphie robotisée de claquettes. Si la cacophonie commence à vous gagner, l'igloo improbable vous attend : s'emparer des micros et ambiancer les lieux.

Après avoir été isolé entre 138 hauts-parleurs traversant des décennies de modes et de design, il est temps de retrouver la civilisation. Le Français Gregory Chatonsky nous encourage à brancher notre Mp3 sur un socle, face à un un montage vidéo aléatoire de 157 vidéos récupérées sur YouTube nous montrant de jeunes Américaines dansant sur un choré Rn'B. On choisit sa musique et elles dansent au rythme de celle-ci. Forcément avec du Gojira... :


Ça marche aussi avec Megadeth, Alice in Chains, Lady Gaga ou Guns N' Roses. Un grand moment avant le suivant. Cette fois-ci à l'extérieur du bâtiment, se trouve un container noir, appelé Mosh Pit. Une machine qui convertit, grâce à de savants détecteurs de mouvement, le headbanging en death metal. Plus on secoue la tête, les bras, plus la batterie, le growl, les guitares sont fortes. Forcément... :

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