Vaticano

Si dès 10h du matin, la file d'attente pour entrer dans la Basilique cercle la place Saint Pierre, l'accès est bien moins long une heure plus tôt. On peut apprécier ainsi tranquillement ce haut lieu du catholicisme construit au XVIe siècle. 188 m de long, 155 m de large et 119 m de haut pour prendre les photos suivantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrairement à ce que l'on peut penser, il n'y pas d'attente non plus pour entrer le Musei Vaticani, immense cadre qui présente des siècles d'histoire de l'art. Deux itinéraires plus ou moins long mènent à la Chapelle Sixtine. L'entrée de celle-ci n'est pas du tout monumentale. On emprunte des marches dignes d'un bon parking.. L'entrée n'est pas franchement régulée ce qui mène à une foule tête en l'air pour admirer le plafond de Michel Ange. Les "Chut" "No Photo No Vidéo" des agents de sécurité sont incessants et sûrement plus gênants qu'un éventuel méga bavardage des visiteurs. Bien sûr admiratif des œuvres remarquablement restaurées de Michel-Ange, Botticelli ou Le Perugin, on perd, foule aidant, un peu l'idée d'être dans une chapelle où encore les cardinaux se réunissent en conclave pour élire le pape. Une visite virtuelle est possible ici. C'est plus calme. Au sein des nombreuses autres salles du musée, les photos (sans flash) sont autorisées. La proximité et l'impression est peut-être plus forte dans les salles décorées par Raphaël que dans la Chapelle Sixtine. Une visite virtuelle est aussi possible ici. La chambre Constantin rappelle des épisodes de la vie de l'Empereur : sa vision de la croix, son baptême ou encore la Donation de Rome au Pape Sylvestre dans l'ancienne basilique paléochrétienne de St Pierre. Les couleurs sont plus vives dans la chambre de la Signature (du nom du tribunal pontifical) où l'on retrouve l'impressionnante École d'Athènes et en face d'elle Le Triomphe de la Religion.

 

 

 

On pourrait passer des heures et des heures dans ce musée s'intéressant aux collections grecques, égyptiennes, étrusques, aux civilisations du monde entier ou en traversant la Pinacothèque. Avant de rejoindre les jardins, un dernier tour vers la Collezione Arte Contemporanea. On est bien sûr loin de l'esprit de la Biennale, les cartels sont un peu vieillots mais c'est intéressant de voir que le Vatican souhaite exposer des représentations d'art moderne de la religion catholique. On retrouve des tableaux de Dali, Ernst, Kandinsky, Munch, Chagall, de Chirico ou encore Der Heilige Christophorus d'Otto Dix.

Et si vous avez encore la forme, une dernière étape est possible vers les différentes "papamobiles" utilisées à travers les âges dont celle où se trouvait Jean-Paul II quand on a tenté de le tuer.