Plus de 30000 fans sont attendus en ce dimanche. Plus de 70000 sur le week-end : un véritable succès. Si quelques uns sont venus chanter du Accept avec le concert de UDO. Davantage se pressent contre la Main Stage One pour le concert de Behemoth : un plutôt bon son death qui n'aurait vraiment pas besoin de cette imagerie black pour rameuter les foules. Mais, il est temps de rejoindre la Rock Hard Tent pour le show de Katatonia. Même si leur musique toute en ambiance passe bien mieux la nuit tombée, on tombe sous le charme de leur mélancolie rythmée à la Tool. Si le batteur semble très fan de Danny Carrey, le chanteur nous rappelle davantage le Maynard perruqué d'A Perfect Circle. Des titres de leur nouvel album aux classiques que sont devenus My Twin ou Ghost of the Sun, on est sous le charme. Un bien bon moment qui devrait s'enchainer à un autre avec le retour de Devin Townsend en France.
Le concert s'annonce dantesque. Devin le lance avec deux titres de son nouvel et excellent album Addicted. Les fans sont totalement subjugués par sa dextérité et ses performances vocales sur Supercrush ("I don't wanna save my soul now....I just wanna lose controooll !").Puis suit Truth, le titre introductif d'Infinity. On se met à rêver : du Terria, Ocean Machine, Christeen... ? Et bien non, ne suivront que de longues envolées instrumentales et des extraits de son projet Ziltoid... Quel gâchis... Après avoir été estomaqué par Gene Hoglan deux jours plus tôt, on se dit qu'il est loin le temps où les deux explosaient la tête d'affiche Fear Factory avec du Strapping et tous les classiques. En tout cas, ça a l'air de le faire marrer Devin, quittant la scène comme un gamin qui aurait volé dans un magasin. On va vite avaler notre frustration avec un VRAI groupe de scène : Stone Sour.
Pour avoir vu le groupe en salle et en festival à plusieurs reprises sur chacune de leurs tournées, la bande à Corey Taylor ne rate jamais un concert. Pourtant, il ne se repose pas sur leurs acquis. Aucune ballade à fredonner aujourd'hui, que du lourd dont trois titres d'Audio Secrecy, le nouvel album prévu à la rentrée. Si le premier morceau interprété d'emblée n'est pas le plus convaincant, on est assez pressé de réécouter The Bitter End par exemple qui exprime tout ce que le groupe sait faire de mieux : une dynamique de riffs supportant des mélodies toujours entêtantes. Et puis, Corey Taylor est un frontman incroyable qui arrive à attirer au panache de plus en plus de monde devant la Main Stage One. Voix de tête-Voix de gorge (Reborn). Chorégraphie improbable (Idle Hands). Cri primal (Get Inside). Hymne de la Dead Generation ("They left us alone in the maelstrom, as you can see we're all plenty alive"). Corey est grand et Stone Sour continue son grand chelem. Place désormais au mosh-pit d'Exodus et à ce jeu là, la Denrée n'est pas le dernier.
On oublie la poésie avec la bande de Gary Holt qui nous balance les bombes de Bonded By Blood. Le chanteur Rob Dukes renforce cette impression avec son attitude de hooligan. Paul Baloff était brut mais plus rigolo. Pas trop de sourire non plus du côté de Phil Campbell de Motorhead qui donne l'impression de pointer à l'usine. Le dense public présent au concert n'est pas venu pour toi Phil mais pour Lemmy, autre légende vivante du week-end. Le seul divertissement du show aurait pu être la danseuse de Killed By Death mais la performance fut assez ridicule. Un petit Ace Of Spades et il est temps de rejoindre la Terrorizer Tent et se prendre la baffe Dillinger Escape Plan.
Un concert de DEP se vit comme une épreuve : lights ultra épileptiques qui ne nous laissent deviner que des silhouettes hurlantes et bondissantes. Comment arrivent-ils à tenir une telle exigence technique en plein Bagdad ? Le son de Dillinger ne se limite pas à cette décharge et propose une musique Faithnomorienne électrocutée (Black Bubblegum). Du grand art soutenu par des hardcore fans de plus en plus dévoués. Le Hellfest est génial (je l'ai déjà dit). Il suffit de faire quelques pas et se retrouver face à Slayer. Mandatory Suicide ou South of Heaven en digestif de DEP et en apéritif de ce que tout le monde attend : KISS.
Pour le 5e anniversaire du festival, on ne pouvait rêver meilleure fête. Paul Stanley et Gene Simmons, superstars du rock depuis les 70's, sont bien là devant nous à Clisson. On se pince pour y croire. Zégut me faisait découvrir Detroit Rock City il y a plus de 15 ans. I Was Made For Loving You résonnait dans le walk-man. Et en ce dimanche de juin, les super héros sont là et la Vendée n'a jamais été aussi voisine des U.S. Paul Stanley qui fend les airs au dessus de la foule à deux pas et interprète le titre d'une plate forme à notre gauche. C'est tout simplement magique.
Dieu nous a donné le Rock n' Roll nous confessent-ils dans la foulée avant que les confettis dansent dans la nuit étoilée sur Rock n' Roll All Nite. Enfin, le Hellfest se termine en apothéose.
Il faudra assurer l'an prochain, Tool ? Maiden ? Ca serait bien !
Amotan était un esclave affranchi qui a vécu à Antioche au milieu du 1 er siècle, jusqu’au début du 2 e . Il s’était enrichi et, ayant goût pour l’art, avait accumulé une belle collection. Il décida d’embarquer cent de ses trésors dans l’Apistos (The Unbelievable) pour les mener dans un temple musée. Mais ils ne virent jamais l’autre rive. Le bateau sombra et ses chefs d’œuvre ne refirent surface qu’en… 2008. Un film documentaire de ces découvertes est projeté dans l’entrée des musées vénitiens de François Pinault, le Palazzo Grassi et Punta della Dogana. Vous n’avez jamais entendu parler de cette histoire ? En effet, elle n’a jamais existé. Elle a été inventée de toute pièce par DAMIEN HIRST pour son grand retour à l’occasion de la Biennale de Venise 2017. Le très riche artiste britannique n’a rien exposé depuis une bonne dizaine d’années. A quelques exceptions près, ses dernières créations furent vendues directement en galerie en 2008. Pour Treasures from the Wreck of the Unbe...
En 2008, le phénomène Lady Gaga explosait avec le single Just Dance , confirmé par les tubes Poker Face et Paparazzi . Le personnage perforait la sphère mainstream, à travers, certes, quelques frasques carnivores. La grande force de Gaga fut de compléter son premier album, un an plus tard, par des titres encore plus accrocheurs sur The Fame Monster . Les clips de Bad Romance , Telephone et Alejandro témoignent d'un sens inné de mélodie et d'une sophistication de son image. La tournée qui suivit, immortalisée en dvd au Madison Square Garden, confirmait ses talents de chanteuse, de danseuse, de performeuse au sens large. A la sortie de Born This Way l'an passé, l'artiste multiplia les plateaux tv, aussi à l'aise dans des chorégraphies de choc que sur des piano-voix rayonnant. Développant un concept très complexe, les vidéos publiées n'ont pas eu la force des singles précédents. Pourtant, les excellentes mélodies de ce disque se sont écoulées à 8 millions d...
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