Les Petits Mouchoirs
Guillaume Canet débute son film par un plan séquence assez incroyable. Son ami d’enfance Jean Dujardin erre dans une boite parisienne sur fond du Are You Gonne Be My Girl ? de Jet puis lassé, enfourche son scoot dans le matin calme parisien. L’événement qui suit est l’idée choc de son 3e film Les Petits Mouchoirs. Comment ses potes vont-ils pouvoir vivre leurs traditionnelles vacances dans le Bassin d’Arcachon sans lui ?
Guillaume Canet raconte qu’il a mis beaucoup de ses névroses personnelles dans ce film. On peut le croire une part autobiographique, mettant en scène sa femme Marion Cotillard et beaucoup de ses potes dont le couple à la vie (séparé depuis) comme à la scène Cluzet-Bonneton. Il a même réussi à mettre en lumière son camarade Maxim Nucci auprès duquel Canet fut, depuis son Sud Ouest d’attache, très influent quand il a fallu lancer la carrière de Yodelice (le morceau Talk to Me interprété pendant le film fut d’ailleurs joué sur scène par le groupe avec Marion Cotillard pas très loin). Si l’apparition de Nucci est plutôt solaire dans le film, c’est bien François Cluzet le grand bonhomme de l’histoire. Pendant 2h30, on peut sortir les mouchoirs pour essuyer ses larmes de tristesse mais aussi de rire devant sa performance maniaco-depressive. Chef d’entreprise stressé (qui transfère les images des caméras de surveillance de son hôtel sur son laptop), il l’est encore plus après la révélation que lui fait Magimel dès le début de l’histoire. C’est donc du grand spectacle quand il est à la barre de son bateau, en chasse contre les fouines (« c’est le propriooo ») ou quand il ne supporte pas que les enfants n’appliquent pas strictement les règles d’1,2,3 soleil (« mais ils trichaient…. »). Il faut dire qu’il amène en vacances avec lui une bonne équipe de bracass’ : Marion Cotillard, éternel insatisfaite de l’amour enchaînant roulées et verres de rosé, Lellouche vieux beau, fêtard invétéré et Lafitte, immature trentenaire en manque de sa Juliette. Quid de Dujardin ? Tous préoccupés par leurs soucis superficiels, ils en oublient souvent l’absence de leur pote. Pour cela, Canet a crée deux personnages, acteurs moins connus : deux sages locaux, Jean Louis et Nassim, qui essaient de leur transmettre les vrais valeurs. Ils ne sont pas dupes : quinze jours de détente à la mer n’effacent pas des mois de perdition dans les dédales parisiens.
Guillaume Canet raconte qu’il a mis beaucoup de ses névroses personnelles dans ce film. On peut le croire une part autobiographique, mettant en scène sa femme Marion Cotillard et beaucoup de ses potes dont le couple à la vie (séparé depuis) comme à la scène Cluzet-Bonneton. Il a même réussi à mettre en lumière son camarade Maxim Nucci auprès duquel Canet fut, depuis son Sud Ouest d’attache, très influent quand il a fallu lancer la carrière de Yodelice (le morceau Talk to Me interprété pendant le film fut d’ailleurs joué sur scène par le groupe avec Marion Cotillard pas très loin). Si l’apparition de Nucci est plutôt solaire dans le film, c’est bien François Cluzet le grand bonhomme de l’histoire. Pendant 2h30, on peut sortir les mouchoirs pour essuyer ses larmes de tristesse mais aussi de rire devant sa performance maniaco-depressive. Chef d’entreprise stressé (qui transfère les images des caméras de surveillance de son hôtel sur son laptop), il l’est encore plus après la révélation que lui fait Magimel dès le début de l’histoire. C’est donc du grand spectacle quand il est à la barre de son bateau, en chasse contre les fouines (« c’est le propriooo ») ou quand il ne supporte pas que les enfants n’appliquent pas strictement les règles d’1,2,3 soleil (« mais ils trichaient…. »). Il faut dire qu’il amène en vacances avec lui une bonne équipe de bracass’ : Marion Cotillard, éternel insatisfaite de l’amour enchaînant roulées et verres de rosé, Lellouche vieux beau, fêtard invétéré et Lafitte, immature trentenaire en manque de sa Juliette. Quid de Dujardin ? Tous préoccupés par leurs soucis superficiels, ils en oublient souvent l’absence de leur pote. Pour cela, Canet a crée deux personnages, acteurs moins connus : deux sages locaux, Jean Louis et Nassim, qui essaient de leur transmettre les vrais valeurs. Ils ne sont pas dupes : quinze jours de détente à la mer n’effacent pas des mois de perdition dans les dédales parisiens.
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