Band Meeting

8 oscars dont celui du meilleur film et celui de meilleur réalisateur. Le pitch tient en quelques mots : le jeune Jamal, "élevé" dans les bidonvilles de Bombay, crée l'évenement dans l'adaptation indienne du célèbre jeu "Who wants to be a Millionaire". Les différentes questions vont le renvoyer aux paliers marquants de sa vie en compagnie de son frère Salim et son amour de toujours Latika. On accompagne Jamal avec beaucoup d'émotion se heurtant au quotidien des enfants des slums (manque d'hygiène, petits métiers, insécurité, exploitation) et à leur absence de perspective d'avenir (l'illégalité comme meilleur ascenseur social) sans explicitement mettre en avant le problème des castes. Pourtant, le film ne sombre jamais dans le pathos. Le sens de la débrouille (la scène du Taj Mahal), le cynisme de Jamal confronté à l'incrédulité, la chaleur de la photographie ou encore la musique (primées aussi aux Oscars) nous arrachent des sourires. Dann

Du mois d'octobre dernier jusqu'à mars prochain, le premier vainqueur du Vendée Globe expose au musée de l'Abbaye Sainte Croix des Sables d'Olonne. Fruits de ses fréquents voyages à travers le monde, ses photographies et dessins témoignent de son amour des femmes et son envie de partager ses rencontres, à la découverte de véritables destins. Au sein du musée reconnu pour les œuvres de Chaissac, on prend le temps de se poser confortablement en face de clichés couvrant des murs entiers. Et on voyage.... en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, au Moyen Orient...... Conscient d'admirer des instantanés qui transmettent une grande joie de vivre malgré un quotidien qui ne doit pas être si aisé. On pense particulièrement à cette jeune femme africaine qui par son physique aurait pu devenir l'égérie de grand couturiers mais qui divague au sein d'une rue déserte en toute clandestinité. Le regard se heurte aux contrastes de développement à travers le monde : des sociét

Du 6 février au 31 mai, l'Hôtel de la Monnaie, quai Conti à Paris, propose une rétrospective de l'artiste américain. Célèbres dans le monde de la mode, de la publicité ainsi que dans celui de la musique (par la réalisation de vidéo clips) et même dans le monde de la danse (le docu Rize ), ses oeuvres transmettent ses passions et sûrement une grande part de ses obsessions. D'abord, la musique est indispensable : Courtney Love et David Bowie en modèles, Jeff Buckley en bande son. La religion est omniprésente en réfléchissant sur sa place dans la société du XXIe siècle. La relation de ses contemporains avec le monde actuel dans une logique de destruction est mise en valeur. Le corps humain, objet de son travail de photographe de mode est aussi mis en perspective avec les problématiques actuelles du rapport à l'image (superficialité, alimentation). Un artiste américain de notre siècle (celui du 11 septembre, de la guerre en Irak, de Paris Hilton et de Burger King) mais qui

La St Valentin à l'heure de la Suède. Bon, en l'occurrence, les mecs de The Haunted ont très peu de points communs physiques avec les Crucified Barbara. Si le New Cas' ne donnait pas dans le Glamour, ca envoyait pourtant lourd, bien lourd. 19:50 : The Haunted lançait ses 80 minutes de show. Comme les matchs de Ligue 1 à 19h, l'horaire est pratique : ça te libère ta soirée. (Spéciale dédicace à Léo, Djarell et Sawaké). Ce show me permet de faire connaissance avec l'immense Peter Dolving, le frontman inspiré du combo. Charismatique sur scène, la voix aussi écorchée que certains des messages publiés sur son excellent blog ( http://www.myspace.com/dolving ), il n'oublie pas qu'un show de rock n roll c'est aussi du fun ! A le voir ainsi, on a du mal à croire que l'on a à faire à l'érudit père de famille de bientôt 40 ans qu'il est. Comme chantait Mike Patton, c'est peut-être la "Midlife Crisis" qui le frappe quand il déclare sa flam

Juin 1999 : Olonne sur mer (85). Nos pieds foulaient l'asphalte du parking du gymnase. Nos yeux et nos oreilles n'en avaient que pour Godzilla. Février 2009 : Paris (75) La salle est embuée par la foule et nos yeux par l'émotion. GOJIRA est reconnu mondialement et accomplit une tournée triomphale. Au fil des tournées, GOJIRA a toujours impressionné par ses prestations scéniques. Au point d'en atteindre l'apogée ? On ne doit pas en être très loin aujourd'hui. L'énergie débordante de la genèse est toujours là (ah ce Daily Planet de l'hiver 2000..), agrémentée d'un light show de plus en plus performant, d'un son toujours aussi parfait, du soutien indéfectible d'un public grandissant et d'une set list contruite autour de morceaux devenus des hymnes. Si l'album The Link est délaissé, on retrouve avec plaisir les titres de leur premier effort ( Love , Clone ) toujours en phase avec l'esprit actuel du groupe. Si les riffs de From Mars t