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Affichage des articles du juin, 2009

Two-night stand in the Olympia

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Deux soirées dans la fameuse salle de concert parisienne ont clôturé ma saison 2008-2009 de musique live. Deux groupes qui affichent un niveau de technicité proche de l'Olympe mais dont la musique respective n'a que peu de points communs : The Mars Volta et Chickenfoot. En mars 2008, The Mars Volta remplissait ce music-hall pour trois heures d'un show mémorable. L'excellentissime The Bedlam in Goliath était sorti depuis fin janvier et s'incrustait depuis des semaines dans toutes les têtes. Un an et demi plus tard, le temps était venu d'assister à leur retour également dans le confort dans la mezzanine. Par contre, le nouvel album Octahedron est dans les bacs que depuis une semaine. Difficile d'en appréhender toute la subtilité mais occasion rêvée pour en découvrir le potentiel sur scène. Le single Cotopaxi en deuxième titre met tout le monde d'accord ("and up that hill go the last of my crumbs !!!"). Suivront au fil du concert Halo of Nembuta

Hellfest - Day Three

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Les trois derniers titres des Danois de Volbeat marquent le point de départ ce last (but not least) day. Un groupe idéal pour mettre dans l'ambiance qui aurait mérité une place plus haute sur l'affiche. Ils savent en quelques minutes proposer un cocktail assez éclectique de l'excellente reprise du I always wanna be with you de Dusty Springfield à l'intro de Raining Blood de Slayer. Puis, peu après 15h, premier regroupement pour Pain of Salvation : un groupe qu'on a suivi parallèlement à Dream Theater (Convention Your Majesty, première partie au Zénith). Je me rappelle, par contre, surtout de leur dernier concert parisien en raison de la soirée d'anniversaire qui avait suivi. Used, en début de concert, est totalement massacré par des problèmes de son. Finalement, seul le tube Ashes me reveillera (eh oui les nuits sont courtes). Si les concerts qui vont suivre seront loin d'être passionnant (Dragonforce, Epica, Stratovarius), on a toujours l'occasion d

Hellfest - Day Two

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Les choses sérieuses commencent dès 15h avec Pain. Peter Tätgtgren en fait une priorité et nous balance un concert très efficace avec comme point d'orgue les titres de leur meilleur album Nothing Remains the Same : It's Only Them et surtout Shut your Mouth . Sur l'autre scène principale, le backdrop de Devildriver aux couleurs de leur nouvel album Pray for Villains est prêt : Dez Fafara est dans la place et ca va s'entendre. S'appuyant sur un combo ultra carré et surtout sur son artilleur de batteur, pied au plancher pendant 40 minutes ! Impressionant comme le nuage de poussière qui s'élève du circle-pit . Ils ne sont pas recordman du monde de la catégorie pour rien. Samedi sera décidemment la journée du blast ! Un peu de distance pendant quelques notes de Heaven Shall Burn et pas mal de navritude comme dirait l'autre pendant Cradle of Filth. Puis l'occasion de discuter sous le soleil du bon vieux temps pendant que les excellents Clutch ambianc

Hellfest - Day One

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L'arrivée sur le site à 17h30 m'est très familière. Le chemin qui mène au fest est exactement le même que l'an passé. On ne change pas une équipe qui gagne ! Le temps de faire le point sur les forces en présence et me voilà devant Samael dans la Rock Hard Tent. Le public se presse déjà pour apprécier les vociférations de Vorph : de Passage à Above , la set list traverse la carrière d'un groupe qui résonnait souvent dans la cité Chanzy de la grande époque. Un coup d'oeil rapide à Voivod et à la dédicace de Down et c'est le moment du concert de Papa Roach : Jacoby est totalement à fond et c'est assez communicatif surtout sur Last Resort au riff Maidenien et au refrain efficace : "Cut my life into pieces. This is my last resort". Le premier refrain scandé d'un week-end qui en comptera un paquet ! Remontons le temps avec W.A.S.P. bloqué dans les 80's : un concert plutôt drôle jusqu'au moment où, prolongeant leur set de façon indéce

Izia

Lors de la dernière Musicale sur C+, ce n'est pas particulièrement le spoken word de Houellebecq en duo avec Iggy Pop qui avait retenu mon attention. Mais plutôt la performance endiablée d'une jeune femme qui m'était alors inconnue : Izia. 18 ans : son âge et aussi son émancipation musicale grâce à son premier album. 18 printemps pour sortir d'un cocon familial plutôt fécond : fille de Jacques Higelin et donc soeur d'Arthur H. 18 bougies au service d'un rock incendiaire avec Janis Joplin et Led Zeppelin pour filiation. Avec un album qui a la fraicheur mais aussi l'immaturité de sa jeune créatrice, une jolie carrière s'annonce. Si les Américains ont Gossip ou The Bellrays, pourquoi n'aurions nous pas Izia ?!!!

Rodrigo y Gabriela

C'est l'histoire de deux artistes Mexicains qui jouaient dans un groupe de metal à chanteuse. Il ne perçait pas et décidèrent de se lancer dans un style acoustique où se mêlent flamenco et racines heavy metal. Ce métissage donne vie à deux albums studio et deux albums live. C'est bien sur scène que la musique prend toute son ampleur. La reconnaissance est internationale. Adulés au Japon, ils remplissent le Bataclan à Paris sans problème. Ils n'y oublient pas leurs groupes fétiches : en témoignent les reprises de Stairway to Heaven ou encore One et Orion de Metallica. Le prochain album studio du groupe est prévu pour le 8 septembre. Il est produit par Colin Richardson (!) et Alex Skolnick sera en featuring ! De retour du fameux Bonnaroo Festival américain, le duo s'apprête à enchaîner les festivals européens dont une date à Laval (!) la veille des excellents TV On The Radio.

The Wrestler

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Dans la foulée d' Anvil et dans une semaine riche d'un retour en force (Faith No Moooorrrrrrrre), l'occasion est parfaite pour (re)parler du film de Darren Aronofsky. Mickey Rourke campe une star du catch des années 80 qui tente de survivre dans les années 2000. Pas si loin de Lips et Robb Reiner d'Anvil en fait : l'impression de pouvoir autant envoyer du bois, des fans hardcore qui entretiennent l'illusion et le respect de la profession (Scott Ian et Slash pour les premiers cités). Les parallèles avec la musique des Eighties sont évidents. Les seuls repères affectifs de Randy the Ram sont une strip teaseuse fan de Mötley Crüe (see them next Friday) et une fille aux abonnés absents (sa "Sweet Child o' Mine"). Si Ram Jam a plutôt envie de balancer un bon vieux Accept ( Balls to the Walls ), on aurait envie de citer du Dalida : "Ma vie a brûlé sous trop de lumière. Je ne peux pas partir dans l'ombre. Moi je veux mourir sur scène devant les

The Story of Anvil

Emouvant, drôle et rock n' roll !

Reunited

C'est qui le patron ? Quel concert exceptionnel en webcast du Download !

Paint it Black

Soan stagne et Camelia Jordana s'en va (sur une prestation définitive).

La Ligue 1 aux Girondins

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Après un septennat durant lequel Lyon a dévoré l'opposition, Bordeaux relance l'alternance dans le foot français. Comment en est-on arrivé là ? Abandonnant le titre à la dernière journée l'an passé, les Girondins ont recruté intelligemment avec les deux Yoan(n) : Gouffran (qui avait décliné Paris) et bien sûr la vraie star de cette saison Gourcuff. Ayant ciré le banc milanais la saison précédente, son volume de jeu fut irrégulier au cours de la saison. Son creux physique cet hiver aurait pu couter le titre à Bordeaux. Mais, quand Gourcuff est en forme, l'équipe devient irrésistible : d'exploits personnels en coup francs millimétrés, des kilomètres parcourus au service du collectif tout en sachant rester décisif dans le dernier geste. Le meilleur exemple reste son but de la dernière seconde contre Ren nes qui fera gagner deux points précieux et maintenir le rythme du sprint final : 11 victoires consécutives. Laurent Blanc sera toujours l'an prochain l'entrai