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Le Musée de l'Hermitage est en partenariat avec son homonyme de Saint-Pétersbourg. Il profite ainsi de l'immense collection du musée russe acquis grâce à la collection personnelle de deux grands mécènes du début du XXe siècle : Serguei Chtchoukine et Ivan Morozov. Ces hommes d'affaires et collectionneurs d'art s'étaient pris de passion pour l'impressionnisme, fauvisme, cubisme... Matisse ( La Danse ci dessous) et Picasso pour décorer son salon, il y a pire. En effet, Chtchoukine avait 50 tableaux de Picasso dans sa maison de Moscou qui devient un véritable sanctuaire d'histoire de l'art. En 1909, il ouvrira sa demeure tous les dimanches aux Moscovites pour admirer les nouveaux styles artistiques. Même si Picasso pouvait représenter, à sa façon, des usines, comme ci dessous, cet ouverture d'esprit ne saura pas du goût des Révolutionnaires de 1917. Chtchoukine fuira le pays vers la France. L'exposition s'intéresse évidemment aussi aux

A deux pas du Paradisio, le café-resto-concert-happening en tout genre De Balie est l'endroit idéal. Dimanche 11 avril, deux groupes locaux ont partagé la scène : Rob Klerkx and the Secret puis Children SuMadre . La programmation est bien électrique et ces musiciens dotés d'un bagage technique bien au dessus de la moyenne. Le lendemain, fosse et petits gradins laisseront place à un service de grande qualité. Les cartes de menus n'oubliant pas les citations clés de l'histoire de la gastronomie : "Conversation is the enemy of good wine and food" by Alfred Hitchcock et surtout "Why can't I just eat my waffle" by Barack Obama. Funny !!!

A proximité du Vondelpark et donc du Leidseplein, le Paradisio est la salle de concert classe d'Amsterdam. Ancienne église, elle représente aujourd'hui, avec la salle du Melkweg voisine, le temple de la musique alternative. Elle est le refuge d'une grande ainsi que d'une Kleine Zaale pour ce qui nous intéresse. Ce dimanche 11 avril, deux groupes étaient programmés. Les Frightened Rabbits dont le concert de 17h30 (!!!) est sold out et celui des Eagle Seagull prévu à 19h pour la modique somme de 6 euros (!!!). Le plus surprenant est qu'il est possible d'entrer dans la salle dès 18h30 donc d'assister à la fin du premier concert pour lequel les spectateurs devaient se munir de tickets différents du suivant. L'occasion de "profiter" de deux de leurs titres de sous Biffy Clyro puis de pouvoir s'approcher davantage de la petite scène de cette petite salle. Chose très simple étant donné que le public, dès le premier concert terminé, détale comm

A deux pas des Masterpieces du Rijksmuseum, le musée Van Gogh propose actuellement une exposition dédiée à Gauguin et ses amis artistes qui en 1889 avaient défié l'exposition universelle parisienne aux Café des Arts de Volpini. Ou comment des artistes remettaient en cause le conformisme d'une institution censée représenter le progrès. On retrouve d'ailleurs l'ambiance du troquet avec cette grande pièce circulaire garnie de chaises de bistrot. Il suffit de s'asseoir pour confronter le réalisme des tableaux du Palais des Beaux Arts de leur impressionnisme synthétiste (qui marque davantage les contours). Puis, l'amateur d'art peut parcourir les couloirs du musée au gré des tableaux de cette école de Pont-Aven. Les œuvres de Emile Bernard, Schuffenecker, Charles Laval se regroupent autour de celles de Gauguin ( Breton Girls Dancing en provenance de Washington).

Révélée en Lili dans le touchant Je vais bien ne t'en fais pas , Mélanie Laurent ne se contente pas, aujourd'hui, d'être actrice pour Tarantino et de composer avec Damien Rice. Elle brûle les planches du théâtre de la Pépinière. Un quartier qui vaut cher au Monopoly mais le talent de Mélanie n'a pas de prix. Pour son premier rôle au théâtre, elle peut se reposer sur un auteur et metteur en scène qui devient une référence : Nicolas Bedos, fils de. Il a concocté une bien belle histoire : deux patients d'hôpital psychiatrique qui tombent fou amoureux. Narcissisme, schizophrénie ou autres pathologies cohabitent avec une passion amoureuse forcément peu rationnelle. Jérôme Kircher, l'alter ego de Mélanie, incarne un prédateur au grand cœur, qui ne sait pas s'il doit lui résister ou non quitte à replonger dans ses obsessions. Du premier rang, on croise leurs regards. Celui de Mélanie Laurent troublant, pétillant et sensible. Elle irradie la scène de beauté, d&

"Tu ne tueras point". L'expo annonce la couleur dès le premier panneau qui présente le plan de façon très pédagogique : la tradition chrétienne puis la période révolutionnaire ("le crime égalitaire") puis atavisme et psychiatrie. Sur un projet de Robert Badinter, l'homme à l'origine de l'abolition de la peine de mort en France, les plus grands artistes sont rassemblés pour retracer deux siècles de représentations du crime et de ses châtiments. Dans le premier couloir de l'expo, il suffit de se détourner d'une œuvre de Blake pour que s'impose à vous une imposante guillotine. Sous le regard inquiétant de Lucifer, deux citations illustrent l'engin de mort. La première de Marat qui vante les mérites de cet instrument hideux mais à l'origine d'une mort douce et l'autre de Victor Hugo qui nous fait comprendre que l'on ne peut imaginer ce que la peine de mort représente sans s'être retrouvé face à ce que Guillotin avait f

Après Nosfell la semaine dernière, les concerts en semaine au Mans ne font pas recette. Comblant une fosse plutôt creuse avec quelques gradins, la salle de l'Oasis a tout à l'air d'une mauvaise blague... belge en l'occurrence. Pourtant, Ghinzu représente le haut du panier de la scène rock actuelle. John Stargasm (de son vrai nom John David Israël) est le leader de Ghinzu. Micro au poing, au piano, basse en bandoulière debout sur les retours... John Stargasm est Ghinzu. Publicitaire reconnu ou producteur de label, l'artiste a visiblement aussi beaucoup de talent pour créer des tubes : The Dream Maker, Do You Read Me , Take It Easy , Cold Love .... Des singles qui arrivent rapidement dans la set list ce qui évite que la salle résonne "comme une bibliothèque". On finit même par se demander ce qu'il leur reste à interpréter. Mais, les Belges n'ont pas oublié leur passé underground et offrent encore aujourd'hui ce cocktail electro-rock hypnotique. M