Band Meeting

Du 16 novembre au 19 décembre, ARCH ENEMY et AMORPHIS sont embarqués dans une tournée de grandes salles en ouverture de Nightwish. Ce package scandinave est une superbe vitrine pour les deux groupes. Ils en ont profité pour caler quelques dates supplémentaires dans des clubs de plus ou moins grande capacité. A Caen, le Cargö est une superbe salle qui organise parfois des événements metal. Et ils peuvent continuer car le public répond vraiment présent. Le balcon est certes fermé mais la fosse est très bien remplie. La jeunesse est en nombre et se fait entendre, surtout des jeunes filles qui s'identifient sûrement un peu à Alissa White-Gluz, extraordinaire chanteuse d'Arch Enemy. Même si le groupe suédois a forgé une belle réputation au fil des albums hurlés par Angela Gossow, on sent qu'il se passe quelque chose de spécial depuis l'arrivée d'Alissa. Le capital sympathie du groupe a progressé en France tout particulièrement. Nous l'avions déjà constaté au He

Le jour d'après, les mots manquent pour exprimer la tristesse. Merci à l'organisation du festival de nous avoir permis de retrouver rapidement le chemin d'une salle de concert. La célébration de la musique live nous a guidé, nous guide et nous guidera. Du 4 au 14 novembre, Bebop nous aura diverti grâce à une programmation fédératrice et innovante et le travail remarquable d'une équipe de passionnés. Nous allons revenir sur les sets d'AARON et JEANNE ADDED. Notre dernier article sur Aaron date de cinq ans déjà ( ici ) après que le groupe se soit révélé à nos yeux et oreilles un soir de 2007 à la salle Jean Carmet d'Allonnes. Le groupe a publié, à la rentrée , We Cut The Night , avec un son réinventé. On peut qualifier les nouvelles compositions d'"électronique" mais la science des arrangements va plus loin que cette simple définition. Sur Magnetic Road , Olivier est à la guitare dont il maîtrise les effets avec une grande précision. Il rejoi

Du 27 octobre au 13 novembre, la troupe fusionnelle du Cirque Trottola et du Petit Théâtre Baraque a posé son chapiteau au Mans, place de la Mission pour Matamore . Grâce à un formidable bouche-à-oreille, on ne compte plus les regards qui se sont croisés sous cette tente. Vers les visages grimés de Nigloo, Titoune, Bonaventure, Branlotin et Mads qui consacrent une vie d'artiste à cet exigeant spectacle vivant pour un plaisir transgénérationnel. Placés tout autour d'une piste enfoncée à leurs pieds, les spectateurs se font face et les yeux délivrent plus d'une émotion. On n'oubliera pas de sitôt cette dame octogénaire assise de l'autre côté de l'arène dont la pupille brillait d'un plaisir d'enfant. Dont les sourcils se hissaient d'un émoi bienveillant. La scène est ainsi disposée que les artifices peuvent sortir de partout et nulle part à la fois. Des trappes s'ouvrent des panneaux latérales. Des plateaux s'invitent près des coursives. D

Dans deux ans, sortira Bond 25 . Sam Mendes à la réalisation et Daniel Craig, au rôle principal, laissent entendre qu'ils n'en seront pas. Le projet peut leur paraître trop accaparant mais pourtant la franchise est pour la première fois devenue milliardaire avec eux. Skyfall fut un immense succès critique et public. James Bond y apparaissait plus tourmenté, relativement affaibli. Javier Bardem était le villain parfait, le scénario creusait le passé de 007 et, pour la première fois depuis longtemps, on pouvait écouter le générique en boucle grâce au talent d'Adèle. Spectre était donc très attendu. La production eut la bonne idée de sortir le film en France un jour férié. Avec 900 000 entrées le premier jour, tous les records sont battus (avant que le prochain Star Wars ne dépasse le million en décembre prochain). Depuis, les retours sont un peu mitigés mais quelles sont nos attentes ? Il faut envisager cette franchise d'abord comme un pur divertissement. A ce niveau,

Nous n'allons quand même pas attendre les nouveaux albums de Justin Bieber et One Direction pour établir la playlist de ces derniers mois. Certes, tout le monde va acheter 25 d'Adèle pour Noël mais pourtant ce ne sont pas les idées cadeaux qui manquent. Et il y en a vraiment pour tous les goûts. Vous avez des amis ou de la famille qui habitent loin. Vous êtes conscients des recommandations de la COP21 pour la planète et vous trouvez donc que l'avion c'est quand même très très polluant. Finalement, vous vous rendez compte que votre budget a fondu comme la banquise et vous prenez le bus. Et bien dans ces longues routes, au petit jour ou à la nuit tombée, Dust and Disquiet de CASPIAN sera votre nouvel ami. Avec ce disque, vous oubliez le temps qui passe et les titres, intensément instrumentaux, vous transportent sur les nuages que vous distinguez à travers la vitre du bus. Révélé personnellement au Hellfest en 2014, le groupe américain confirme le grand bien que l

L'air de rien, cela faisait un an que nous n'avions plus pris la direction de l'Espal. L'an passé, à la même époque, nous étions en Mission . Après le choc Castelluci aux Quinconces, il est temps d'apprécier un théâtre plus conventionnel mais néanmoins très inventif. Sur le papier, un pièce sur l'inertie du personnage principal ne voulant quitter son lit, inquiète un peu. Adapté d'un roman russe du XIXe siècle qui plus est. Celui-ci a consacré l'oblomovisme, la procrastination, le refus de s'engager. Pourtant, rien dans le spectacle nous donne envie de prendre nos sièges pour une banquette et se laisser aller. Nous ne sommes pas apathiques. La scène n'est occupée que partiellement. Sur un plan incliné sont posées des couvertures et quelques chaises. Derrière lui, un miroir reflète ou se laisse transpercer. Ainsi, la mise en scène qu'on pourrait juger minimaliste laisse apparaitre l'envers du décor. Le monde d' Oblomov n'est pas d