Burtinsky - Oil

"Our dependance on nature to provide the materials for our consumption and our concern for the health of our planet sets us into an uneasy contradiction. The world is suffering for our success." Le photographe reporter Burtinsky introduit son exposition Oil par ces termes teintés de pessimisme face à notre société capitaliste de consommation mais aussi d'espoir en un monde plus durable. A travers ces magnifiques vues aériennes, il souhaite démontrer cette dépendance de l'homme (américain surtout) pour le pétrole nous mène vers un chaos post industriel. Pendant 12 ans, Burtinsky a traversé le globe pour immortaliser cet "or noir", son extraction, son raffinage, son exportation mais aussi la gestion des transports dans un monde urbain de plus en plus étendu avec tout ce qui existent des voies de communications : une civilisation de l'automobile aux Etats Unis mais aussi dans les pays emergents comme la Chine.

"The labyrinthine pipelines of refineries evoke a strange industrial biology, branching like veins through a body" "Highways that twist and ribbon through urban aeras ; suburbs and industrial parks, a short drive away from city centers ; and parking lot of new cars, lined up and awaiting delivery, moto culture enthusiasts coming together in tribal gatherings to celebrate the speed and beauty of motorcycles, automobiles and large trucks"


La seconde partie de l'expo est intitulée "The End Of Oil". Burtinsky a photographié des paysages de désindustrialisation : des anciens derricks en Azerbaïdjan, un cimetière d'équipements militaires... Sur les lieux du désossage d'anciens pétroliers : "the ruined architecture of an old order (...) toxic and dangerous labor at the edge of the earth".

Burtinsky fut aussi un témoin privilégié l'an passé de la marée noire du Golfe du Mexique avec l'incendie de la station off-shore Deep Water Horizon : "4.9 millions of barrels of oil leaked into the Gulf of Mexico during the course of three months." Burtinsky était là 900 mètres plus haut pour des clichés aussi horribles que magnifiques.

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