Bush - La Boule Noire - Paris- 19/11/2011

Dans les années 1990, le groupe Bush incarnait la scène post-grunge. Les singles de l'album Sixteen Stone ont d'emblée fait de Gavin Rossdale une rock star. Après le split du groupe en 2002, le musicien n'a pas perdu son temps, sortant par exemple l'excellent album d'Institute. Mais le mari de Gwen Stefani finit par reformer son groupe en 2010. Bush défend donc sur scène son nouvel album The Sea Of Memories pour une courte tournée européenne de dix dates. Gavin pourrait en enchaîner bien davantage vu sa condition physique. Joueur de tennis accompli, il témoigne d'une forme impressionnante. Guitare au bandoulière ou micro au poing, il est toujours en mouvement, tel un athlète qui ne manque jamais de souffle. Le nouveau titre The Afterlife en est un parfait exemple : le frontman enchaîne couplet-refrain au filet avec une dextérité assez impressionnante. Vous pensez bien qu'un tel homme ne laisse pas le public féminin indifférent. Il faut voir les spectatrices de l'assistance manger du regard le chanteur quand elles n'essuient pas la sueur de son corps très dévoilé... Ses anecdotes glamour ne doivent pas faire oublier le répertoire du groupe, très efficace et équilibré pendant plus d'une heure et demi. Bush va de l'avant et se permet même de lancer tôt dans le set leurs tubes Machine Head et Everything Zen. Des classiques qui sont littéralement portés par le public de fans. Si beaucoup d'Américains composent le public, on retrouve également des fans de la première heure français(es) qui revivent leur adolescence et chantent fort ("Breathe In, Breathe Out, Breathe In, Breathe Out"). En fait, le groupe en a toujours sous le coude et de plus en plus, vu le succès de leur nouveau titre The Sound Of Winter. Leur premier album gagne quand même à l'applaudimètre, que ce soit sur le Little Things introductif ou sur le Comedown final. Une fois n'est pas coutume, votons Bush !