Centro de Arte Reina Sofia

Situé près de la gare d'Atocha, le musée de la Reine Sofia est celui qui abrite Guernica. Bien entendu, le public est très nombreux devant ce grand classique, très protégé. 

Ouvert en 1986 dans les bâtiments dans l'ancien hôpital de San Carlos, l'architecte Jean Nouvel réalisa, avec succès, l'extension du bâtiment au début des années 2000. 

En avril, le musée de la Reine Sofia offrait une exposition temporaire baptisée De la revuelta a la postmodernidad (1962-1982). L'art contemporain sous toutes ses formes comme cet assemblage de photos de John Baldessari.

Au cours de cette expo, une salle s'intéresse à l'activisme artistique en Amérique latine. On retrouve ainsi une œuvre de Juan Carlos Romero datant de 1973, année du coup d'Etat de Pinochet contre Allende, soutenu à l'époque par les Etats-Unis.

Cette exposition s'intéresse au lien entre révolution et décolonisation. Le film de Pontecorvo La Bataille d'Alger est projeté en face de photographie d'Agnes Varda prise à Cuba en 1962. 

Enfin, après avoir pris le temps de revoir Guernica, il ne faut pas hésiter à parcourir la très riche collection du musée. Le plus intéressant étant l'installation d'Helio Oiticia Tropicalia. En 1967, il la réalise pour comprendre la réalité des favelas. Mais, d'après lui, le fait de traverser cette installation, au plus près des baraques, permet de sortir de cette ségrégation et retrouver le contact de la nature, face à de vais perroquets en cage. Dépaysant.

Sous le regard du Espectodor de espectadores de Valdes et Solbes et au rythme de l'Objet indestrutible de Man Ray, il reste encore beaucoup d'oeuvres sur lesquelles s'attarder.

Angels Ribé (une des plus grandes artistes catalanes contemporaines) ne dit rien, ne voit rien, ne fait rien.

Un collectif d'artistes allemands nous tiennent au courant de l'information depuis 1969.

 Dali trône, entre d'autres grands maîtres Magritte, Ernst, avec par exemple El enigma sin fin.

Et terminons par Maria Blanchard, Mujer con guitarra.