Felicita al Barça

Le romantisme est de retour au sommet de l'Europe du foot.

Au coup d'envoi, on craignait que les absences pèsent lourd dans l'équation du match : une défense de Barcelone totalement remaniée, sans Abidal et Daniel Alves et avec Iniesta et Thierry Henry de retour de blessures. Pendant 9 minutes, les doutes ont subsisté. Manchester imposait le défi physique et Cristiano Ronaldo eut les occasions pour permettre à son équipe de prendre l'avantage.
Puis, le Barça a mis en action le cocktail technique et collectif sur lequel Guardiola se repose depuis le début de la saison : pressing, récupération haute du ballon, prise d'initiative d'Iniesta dont le ballon colle au pied, passe millimétrée, débordement d'Eto'o, enchainement dribble court/frappe forte dans la foulée.

A partir de là, les Mancuniens se sont heurtés au schéma tactique des Barcelonais dont la maitrise du ballon était insolente. La défense tient le choc et les magiciens n'ont plus qu'à enfoncer le clou. Peu après l'heure de jeu, montée échevelée de Pujol et centre repoussé d'Eto'o, le ballon revient à l'autre orfèvre du milieu de terrain Xavi qui dépose un caviar sur la tête de Messi monté sur ressort. La messe est dite !

La saison 2008/2009 restera bien comme celle de tous les triomphes pour le FC Barcelone. Vainqueur de la Coupe du Roi face à Bilbao, Champion d'Espagne après un mythique 6-2 sur la pelouse du Real Madrid, ils réalisent le triplé grâce à cette Ligue des Champions. Guardiola est le grand artisan de ces succès. A l'instar de Laurent Blanc, l'inexpérience du banc n'est pas préjudiciable quand l'on fut déjà un fin tacticien et un meneur d'hommes sur le terrain. Il a su créer une animation offensive où pouvait évoluer les trois fantastiques sans qu'ils se marchent sur les pieds : près de 100 buts au compteur de Messi, Henry et Eto'o cette saison. Il a su faire fructifier le meilleur milieu du monde (et celui de l'Euro 2008) indispensable pour ouvrir des brèches dans les défenses adverses : Xavi et Iniesta. Protégés par le travail de récupération de Yaya Touré au milieu et l'assurance de la défense centrale Pujol, Marquez puis Piqué, les latéraux Abidal et surtout Daniel Alves se sont aussi donnés à cœur joie. Un dernier mot pour Thierry Henry qui, désormais, a gagné toutes les compétitions majeures en club et en selection. Respect !




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