Dredg - La Boule Noire - 18/10/09

Bien chauffé par Guitar Hero, le froid naissant ne nous freine pas pour célébrer le retour de Dredg dans nos contrées... De nouveau à la Boule Noire. Dredg a beau multiplier les titres accrocheurs, il reste un groupe indie, au sens confidentiel du terme. Quand on sait qu'une grande partie du public doit sa présence à des invitations, on peut se poser la question d'une fan base française (dont nous faisons partie) qui ne décolle pas. Toi le jeune, espace tes écoutes des derniers Muse et Coldplay et donne à Dredg sa chance ! Et fais le savoir autour de toi, à tes copains cadeaux et tes copines mannequins !

Car il faut un quart de seconde pour rentrer dans l'ambiance d'un concert de Dredg. Le son est très équilibré et fait apprécier les nuances de la musique du groupe. Quel bonheur de découvrir les versions live des titres du nouvel album dans ces conditions. Même si la vision de la scène dans cette petite salle est aléatoire, le spectacle vaut le coup d'œil : Gavin, en lead singer possédé, "part-time model", Mark, sorte de druide mormon des sons de guitare, Drew Roulette (ce n'est pas un pseudonyme) qui cajole ou maltraite sa basse et enfin le monstrueux Dino, batteur à la frappe lourde et précise, seul homme sur terre à pouvoir jouer en même temps de son instrument et du piano (même Tommy Lee ne le fait pas en même temps).
On peut aussi ajouter les guests du jour, respectivement violoniste et violoncelliste de Judgement Day (qui ambianceront les trottoirs de Paris by Night après le concert dans une ambiance vraiment sympa : les spécialistes reconnaitront des relents de Rush, Arch Enemy :).
Même si Sang Real ne fut pas interprété, le tubes de Catch Without Arms font mouche, Bug Eyes en tête. On retrouve le gimmick des tournées précédentes, Gavin, avec l'aide d'un roadie, range avec application le kit de batterie pendant ce qui sera l'avant dernier titre. Dino finira le show au piano dans une ambiance zen et classe, à l'image du groupe.

Commentaires

  1. Et oui! il faut croire que leur TALENT ne sera reconnu qu'après leur mort (le plus tard possible, comme disait l'autre...).
    Toujours est-il que ce petit concert fut l'un des plus grands, sinon LE plus grand, auquel j'ai eu la chance d'assister. Bon! ce n'est pas très objectif puique c'est le plus grand fan de DREDG qui parle... la preuve en est le médiator de Gavin Hayes lui même balancé au hasard dans le public; et le hasard ce fut moi...
    Bref, quel joie, quel bonheur, quel kiffe de se crever les tympans au sons assourdissants des frappes chirurgicales du grand Dino; de chercher à comprendre l'incompréhensible jeu de guitare de Mark; de vibrer sous les infrasons géniaux de Drew et de se délecter de l'intensité émotionnelle de Gavin...
    C'est court (1h30) mais c'est BEAU et le beau est infini...
    Seul Bémol dans ce rève éveillé: on aurait aimé entendre le bijoux de Pariah, à savoir "Quotes"; mais on appréciera au final la performance "améloratrice" d'un morceau moins triomphant: Cartoon showroom.
    vive DREDG, vive la Musique et vive la vie!!!

    RépondreSupprimer
  2. effectivement on pourra toujours regretter la courte durée de cette magnifique prestation et l'absence de titres comme Quote ... Mais souhaitons une audience croissante à ce groupe prometteur !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Metallica/Gojira - Stade de France - Saint Denis - 12/05/2012

Miam Miam

Sebastiao Salgado - Genesis - Natural History Museum - London