Basquiat

Jusqu’au 30 janvier prochain, le musée d’art moderne de Paris accueille une rétrospective de Jean Michel Basquiat et peut s’en féliciter. Si dans le froid parisien, il y a foule sur le bitume du Trocadero, ce n’est sûrement pas pour la très légère collection permanente et je n’espère pas pour l’atroce expo Larry Clark. Jean Michel aurait eu 50 ans. Il est mort d’overdose en 1988. SAM(e) O (ld) S…. Tel qu’il signait ses graffs, à l’origine. De salle en salle, le visiteur remonte la carrière du Radiant Child, œuvres qui hantèrent les galleries de 1982 à 1988, un an après la mort de Warhol, son dernier compagnon artistique.

Explorant la multiplicité des couches, au sol, comme un enfant, recouvrant des toiles montées sur palettes, son frigo, son travail transpire l’urgence. Et la passion. Celle d’un afro américain aimant la boxe de Cassius Clay ou la musique de Charlie Parker (« Now It’s Time »).

Ses héros modernes qu’ils associent, d’un tableau à l’autre, aux héros antiques, période historique récurrente dans ses tableaux. Hypatie, philosophe grecque, lapidée par les Chrétiens. Une rétrospective de Jean Michel Basquiat est donc un vrai bouillon de culture. Anatomique. Vaudou. Ne laissant en aucun cas indifférent.

Commentaires

  1. Merveilleux et fascinant artiste. j'avais vu une expo (au musée maillol je crois) il y a quelques années. J'aurais bien aimé faire celle ci mais malheureusement je ne pense pas avoir le temps

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