Clutch - La Maroquinerie - Paris - 25/01/2013
On ne pouvait pas mettre un barbu de plus dans la salle parisienne du XXe arrondissement. La Maroquinerie est sold out de chez sold out. La proximité avec les musiciens est l'avantage des petites salles. Et si en plus, elle est doublée d'un son puissant et très bien équilibré. Rajoutons des slameurs frénétiques et des refrains scandés. Tout est réuni pour une ambiance bien plus chaude que le climat glacial de janvier. Les musiciens de Clutch ne sont pas des perdreaux de l'année. Les Américains ont fondé le groupe au début des 90's et nous lancent d'entrée Pure Rock Fury (2001), The Mob Goes Wild et Profits of Doom (2004). Ces titres sont devenus des classiques et parlent de plus en plus à un public français que Clutch a su fidéliser et élargir ces dernières années. Même si le groupe n'a pas joué depuis longtemps en tête d'affiche, on se souvient d'eux ces dernières années au Hellfest (2008 et 2011), en guest de Volbeat ou System of a Down. Ils seront d'ailleurs de nouveau au Hellfest en juin sous la Valley. Ca va être encore "wild, wild, wild". Les morceaux plus récents fonctionnent aussi très bien avec le 50 000 Unstoppable Watts qui résume bien la musique du groupe.
Le charismatique Neil Fallon au chant se la joue prédicateur, bien suivi sur le "anthrax ham radio and liquor" du titre. Il faut dire qu'il faut faire le boulot pour trois. Le guitariste et le bassiste, bien que très appliqués sur leurs jeux et très importants dans le mix, sont en mode shoegaze, zero expression. Aucun backing vocal n'est d'ailleurs assuré ce qui donne beaucoup de travail au frontman. Celui-ci s'en tire bien même si sa voix rocailleuse trahira quelques faiblesses en fin de set. Il faut dire que le groupe renoue avec la scène sur cette mini tournée européenne accompagnant la promotion d'un nouvel album dont trois morceaux sont interprétés. Earth Rocker sort en mars (très jolie pochette en backdrop et sur les t-shirts). Clutch nous présente donc DC Sound Attack caractéristique de leur stoner rock à tendance blues et heavy, avec en prime un solo de cow bell. Sur Crucial Velocity, Neil s'arrache pour que le refrain soit catchy comme la composition l'impose. Ce nouvel album semble plus direct et efficace à l'image du futur (déjà?) tube Earth Rocker qui donne son nom à l'album. Déjà disponible sur la toile grâce au groupe, le morceau permet à Neil Fallon d'en faire des tonnes, la foule à ses pieds ("I will fear no evil, my guitar will guide me through ! (...) I'm an Earth !! Rocker !!! Everybody get the message ! Ouh bahhbahhbeuahhhh!!"). Le sommet du show ! Surtout que Clutch passe par la suite par la phase instru-jam qui fait un peu baisser l'ambiance. Pourtant c'est l'occasion d'admirer le jeu de batterie de Jean Paul Gaster, au toucher incroyable. A une poignée de mètres de nous (surelevés d'une marche au dessus de la fosse), on en prend plein les yeux. Dans le contexte d'un festival ou d'une grande salle, on ne réalise pas à ce point le talent de ce batteur, ce que ne laisserait d'ailleurs pas penser l'étiquette stoner rock du groupe. Et c'est pas tous les jours que le public scande le prénom de Jean Paul pendant un solo de batterie ! Par la suite, on sent la fin du set approcher quand Neil s'empare de la guitare pour interpréter la mélodie du grand classique Electric Worry dont les "Bang Bang Bang Bang Vamonos Vamonos" font toujours mouche. Le titre traditionnellement rallongé en live pour profiter de ce refrain justement est ponctué par One Eye Dollar ce qui est assez habituel. Le groupe aurait pu partir sur cette excellente impression. Mais, après une attente plutôt longue, Clutch revient pour deux titres : l'un de Blast Tyrant et le second de leur tout premier album. Bien entendu pas les plus emblématiques de leur carrière mais sûrement un dernier cadeau aux ultra fans du groupe. Comme nous le rappelle Neil en quittant la scène, on se revoit au Hellfest et sûrement beaucoup sur la platine à partir de mars.
Le charismatique Neil Fallon au chant se la joue prédicateur, bien suivi sur le "anthrax ham radio and liquor" du titre. Il faut dire qu'il faut faire le boulot pour trois. Le guitariste et le bassiste, bien que très appliqués sur leurs jeux et très importants dans le mix, sont en mode shoegaze, zero expression. Aucun backing vocal n'est d'ailleurs assuré ce qui donne beaucoup de travail au frontman. Celui-ci s'en tire bien même si sa voix rocailleuse trahira quelques faiblesses en fin de set. Il faut dire que le groupe renoue avec la scène sur cette mini tournée européenne accompagnant la promotion d'un nouvel album dont trois morceaux sont interprétés. Earth Rocker sort en mars (très jolie pochette en backdrop et sur les t-shirts). Clutch nous présente donc DC Sound Attack caractéristique de leur stoner rock à tendance blues et heavy, avec en prime un solo de cow bell. Sur Crucial Velocity, Neil s'arrache pour que le refrain soit catchy comme la composition l'impose. Ce nouvel album semble plus direct et efficace à l'image du futur (déjà?) tube Earth Rocker qui donne son nom à l'album. Déjà disponible sur la toile grâce au groupe, le morceau permet à Neil Fallon d'en faire des tonnes, la foule à ses pieds ("I will fear no evil, my guitar will guide me through ! (...) I'm an Earth !! Rocker !!! Everybody get the message ! Ouh bahhbahhbeuahhhh!!"). Le sommet du show ! Surtout que Clutch passe par la suite par la phase instru-jam qui fait un peu baisser l'ambiance. Pourtant c'est l'occasion d'admirer le jeu de batterie de Jean Paul Gaster, au toucher incroyable. A une poignée de mètres de nous (surelevés d'une marche au dessus de la fosse), on en prend plein les yeux. Dans le contexte d'un festival ou d'une grande salle, on ne réalise pas à ce point le talent de ce batteur, ce que ne laisserait d'ailleurs pas penser l'étiquette stoner rock du groupe. Et c'est pas tous les jours que le public scande le prénom de Jean Paul pendant un solo de batterie ! Par la suite, on sent la fin du set approcher quand Neil s'empare de la guitare pour interpréter la mélodie du grand classique Electric Worry dont les "Bang Bang Bang Bang Vamonos Vamonos" font toujours mouche. Le titre traditionnellement rallongé en live pour profiter de ce refrain justement est ponctué par One Eye Dollar ce qui est assez habituel. Le groupe aurait pu partir sur cette excellente impression. Mais, après une attente plutôt longue, Clutch revient pour deux titres : l'un de Blast Tyrant et le second de leur tout premier album. Bien entendu pas les plus emblématiques de leur carrière mais sûrement un dernier cadeau aux ultra fans du groupe. Comme nous le rappelle Neil en quittant la scène, on se revoit au Hellfest et sûrement beaucoup sur la platine à partir de mars.
Commentaires
Enregistrer un commentaire