Ali Baba - Les Quinconces - Le Mans - 15/05/2014
En octobre 2013, la pièce En Travaux (ici) devait se jouer sur le chantier du futur théâtre des Quinconces mais en fait non. Début avril, nous attendions avec impatience de découvrir La Face cachée de la Lune sur la musique de Pink Floyd mais le spectacle aura lieu en novembre. Finalement, le nouveau centre de la culture mancelle ouvrait ses portes fin avril. Et ce n'est ni plus ni moins que la troupe de Macha Makeïeff qui inaugure le lieu trois soirs consécutifs. Quinconces ouvre-toi !
Après son théâtre de la Criée marseillais ou par exemple le Théâtre National de Chaillot, le barnum arrive donc au Mans et a bien besoin de la grande scène des Quinconces. On aurait du mal à imaginer un conteneur, une mini voiture descendre ainsi du ciel de l'Espal. Pour une première, les spectateurs en ont vraiment plein les yeux. Les projections sont de taille, les lumières absolument magnifiques (quelle qualité de photographie pour la scène finale kusturicienne) et il y a toute la place pour les danses endiablées autour de la casbah de la famille Baba. Atmen Kelif campe le héros. D'abord galérien avec son fils Aziz Baba face à son riche frère Qâssim, il inverse la situation grâce à la fameuse formule du chef des 40 voleurs (plutôt acrobates en l’occurrence). Ces dernières années, nous avions vu Atmen très bon et toujours drôle sur scène avec la troupe d'Edouard Baer. On retrouvait cette folie dont la filiation est évidente avec Macha et Jérôme Deschamps (ne serait-ce que dans pour chanson reprise dans le salut final). Même si finalement la pièce est très fidèle à l'histoire, elle s'adapte à notre société moderne : le conteneur comme symbole des richesses de la mondialisation, le tragique destin de Qâssim qui finit sur You Tube après qu'Aziz aux faux airs de Stromae l'ait filmé. Et ce drame n'en est pas un pour le spectacle. Cela permet à l'acteur Thomas Morris d'endosser deux autres rôles pour lesquels il exprime tous ses talents dont celui de ténor. L'opéra est par ailleurs sa principale activité. Le théâtre des Quinconces ne pouvait rêver mieux qu'un tel spectacle fédérateur pour lancer sa belle histoire, ses Mille et une Nuits!
Après son théâtre de la Criée marseillais ou par exemple le Théâtre National de Chaillot, le barnum arrive donc au Mans et a bien besoin de la grande scène des Quinconces. On aurait du mal à imaginer un conteneur, une mini voiture descendre ainsi du ciel de l'Espal. Pour une première, les spectateurs en ont vraiment plein les yeux. Les projections sont de taille, les lumières absolument magnifiques (quelle qualité de photographie pour la scène finale kusturicienne) et il y a toute la place pour les danses endiablées autour de la casbah de la famille Baba. Atmen Kelif campe le héros. D'abord galérien avec son fils Aziz Baba face à son riche frère Qâssim, il inverse la situation grâce à la fameuse formule du chef des 40 voleurs (plutôt acrobates en l’occurrence). Ces dernières années, nous avions vu Atmen très bon et toujours drôle sur scène avec la troupe d'Edouard Baer. On retrouvait cette folie dont la filiation est évidente avec Macha et Jérôme Deschamps (ne serait-ce que dans pour chanson reprise dans le salut final). Même si finalement la pièce est très fidèle à l'histoire, elle s'adapte à notre société moderne : le conteneur comme symbole des richesses de la mondialisation, le tragique destin de Qâssim qui finit sur You Tube après qu'Aziz aux faux airs de Stromae l'ait filmé. Et ce drame n'en est pas un pour le spectacle. Cela permet à l'acteur Thomas Morris d'endosser deux autres rôles pour lesquels il exprime tous ses talents dont celui de ténor. L'opéra est par ailleurs sa principale activité. Le théâtre des Quinconces ne pouvait rêver mieux qu'un tel spectacle fédérateur pour lancer sa belle histoire, ses Mille et une Nuits!
Commentaires
Enregistrer un commentaire