Mass Hysteria - Le Chabada - Angers - 22/04/2016
Après la sortie de l'excellent Matière Noire, nous avions vu MASS HYSTERIA au Cargö en décembre (ici). Depuis cette date, Vincent Mercier a quitté le groupe pour être remplacé par Thomas Zanghellini (Mur, Comity). Bien que le bassiste assure pleinement un chant à la Troy Sanders des débuts dans son combo hardcore, aucun micro ne lui est destiné dans Mass. Nous avions souligné dans notre article précédent la complicité entre Vince et Mouss qui était de plus en plus évidente. Et si Tom s'en sort comme un chef à la basse, on aimerait plus de backing vocals pour soutenir les refrains. Mais encore une fois Mass Hysteria a délivré une performance épique.
Mais attardons nous tout d'abord sur un énième bon choix de première partie de la part du groupe, les Belges de THE K. Burning Pattern Etiquette, deuxième album, est sorti en octobre dernier. Le groupe est suivi par l'Igloo, structure angevine d'accompagnement, promotion, booking et joue donc à domicile ce soir d'avril. On les sent bien à l'aise même si un nouveau bassiste remplace le titulaire du poste resté pouponner (décidément). "Encore un enfant qui va avoir un père tout le temps sur la route" nous lâche Sebastien von Landau, frontman hirsute et déchaîné de The K. Visuellement, le trio nous fait penser à Biffy Clyro mais qui aurait mangé la moitié du catalogue Relapse Records. Sur leur dernier opus, les musiciens ont ajouté une bonne dose de mélodie (The Mermaid of Venice) mais c'est pour mieux tromper l'adversaire. Sebastien reste toujours un Essential Chippendale à sa sauce. Le chant saturé est parfaitement maîtrisé et les musiciens arrivent toujours à retomber sur leurs mesures même en contorsionnant corps et instruments. Ils donnent toujours l'impression de deviner la setlist au fur et à mesure mais pourtant ne se trompent pas. On sent l'expérience scénique de bars trempés. Le Chabada est ainsi pour eux une très belle scène. Mais pourquoi y rester ? Sur le dernier titre, Sébastien descend dans la fosse confier sa guitare à la plus sage des adolescentes du public. Celle-ci ne sait vraiment pas quoi en faire mais elle la garde en bandoulière pour gratouiller quelques notes. Puis Sébastien s'applique à désosser le kit de son batteur pour l'installer au milieu du public. Siegfried Burroughs retrouve son matos et le partage avec quelques enfants qui tiennent le rythme à côté de lui. Dans une ambiance assez dingue, The K. termine le concert ainsi au milieu des siens, une proximité charnelle que semble adorer Sébastien.
The K. a fait grosse impression et le public est chaud bouillant pour Mass Hysteria. Quand les lumières s'éteignent, on sait que ça va être la guerre. A la sortie de chaque album, le groupe réussit à nous pondre un titre qui lance les hostilités à merveille. Babylone, Positif à Bloc mais cette fois-ci Chiens de la casse.. Quel rouleau compresseur. Très rapidement, Mouss s'adresse au public. Pas à Angers mais au "Chabada". Il rappelle que c'est dans cette salle que le groupe a connu de grands moments dès le début de sa carrière. C'est un passage obligé et l'assurance d'une bonne soirée. Pour avoir assisté à pas mal de concerts du groupe ces dernières années, il faut bien avouer que la température au Chabada atteint des sommets. Une hysteria comme on en a rarement vu pour un concert en salle du groupe.
L'intérêt de ce nouveau show ne tient donc pas dans la setlist somme toute habituelle mais dans l'ambiance. Les paroles des nouveaux morceaux (classiques) sont bien mieux maîtrisées qu'en décembre (Vae Soli, L'Enfer des Dieux..).
Circle Pit et Wall of Death partent très spontanément (Vector Equilibrium, Plus que du Metal). Le groupe joue P4 dans la fosse avec plein de gens qui tournent autour.
Le circle pit devrait d'ailleurs être une discipline olympique tellement c'est éprouvant. On souffle l'idée à Andreas Kisser pour cet été. Tout comme le slam qui s'apprend dès le plus jeune âge. A la fin d'un Respect to the Dance Floor vraiment très joyeux (avec les emprunts à Metallica et Slayer), cinq-six gosses de 5 à 13 ans font leur premier slam dans une ambiance familiale et détendue. C'est assez dingue à quel point Mass Hysteria réussit toujours ses rappels en créant une atmosphère de fête autour des tubes Contraddiction, Donnez-vous la peine, Respect.. et Furia. Au fil du set, le groupe peut satisfaire les amateurs de metal pur et dur, les ravers (et rêveurs) et un grand public qui a juste envie de passer une bonne soirée rock n' roll et fun. Les musiciens en ont croisé certains en fin d'après midi à la Fnac d'Angers pour une dédicace. Signalons à ce propos leur grande sympathie et disponibilité. On les revoit chez soi en juin avec la sortie du nouveau live enregistré cet hiver au Trianon puis au Hellfest (44) et aux Feux de l'été (85).
Mais attardons nous tout d'abord sur un énième bon choix de première partie de la part du groupe, les Belges de THE K. Burning Pattern Etiquette, deuxième album, est sorti en octobre dernier. Le groupe est suivi par l'Igloo, structure angevine d'accompagnement, promotion, booking et joue donc à domicile ce soir d'avril. On les sent bien à l'aise même si un nouveau bassiste remplace le titulaire du poste resté pouponner (décidément). "Encore un enfant qui va avoir un père tout le temps sur la route" nous lâche Sebastien von Landau, frontman hirsute et déchaîné de The K. Visuellement, le trio nous fait penser à Biffy Clyro mais qui aurait mangé la moitié du catalogue Relapse Records. Sur leur dernier opus, les musiciens ont ajouté une bonne dose de mélodie (The Mermaid of Venice) mais c'est pour mieux tromper l'adversaire. Sebastien reste toujours un Essential Chippendale à sa sauce. Le chant saturé est parfaitement maîtrisé et les musiciens arrivent toujours à retomber sur leurs mesures même en contorsionnant corps et instruments. Ils donnent toujours l'impression de deviner la setlist au fur et à mesure mais pourtant ne se trompent pas. On sent l'expérience scénique de bars trempés. Le Chabada est ainsi pour eux une très belle scène. Mais pourquoi y rester ? Sur le dernier titre, Sébastien descend dans la fosse confier sa guitare à la plus sage des adolescentes du public. Celle-ci ne sait vraiment pas quoi en faire mais elle la garde en bandoulière pour gratouiller quelques notes. Puis Sébastien s'applique à désosser le kit de son batteur pour l'installer au milieu du public. Siegfried Burroughs retrouve son matos et le partage avec quelques enfants qui tiennent le rythme à côté de lui. Dans une ambiance assez dingue, The K. termine le concert ainsi au milieu des siens, une proximité charnelle que semble adorer Sébastien.
The K. a fait grosse impression et le public est chaud bouillant pour Mass Hysteria. Quand les lumières s'éteignent, on sait que ça va être la guerre. A la sortie de chaque album, le groupe réussit à nous pondre un titre qui lance les hostilités à merveille. Babylone, Positif à Bloc mais cette fois-ci Chiens de la casse.. Quel rouleau compresseur. Très rapidement, Mouss s'adresse au public. Pas à Angers mais au "Chabada". Il rappelle que c'est dans cette salle que le groupe a connu de grands moments dès le début de sa carrière. C'est un passage obligé et l'assurance d'une bonne soirée. Pour avoir assisté à pas mal de concerts du groupe ces dernières années, il faut bien avouer que la température au Chabada atteint des sommets. Une hysteria comme on en a rarement vu pour un concert en salle du groupe.
L'intérêt de ce nouveau show ne tient donc pas dans la setlist somme toute habituelle mais dans l'ambiance. Les paroles des nouveaux morceaux (classiques) sont bien mieux maîtrisées qu'en décembre (Vae Soli, L'Enfer des Dieux..).
Circle Pit et Wall of Death partent très spontanément (Vector Equilibrium, Plus que du Metal). Le groupe joue P4 dans la fosse avec plein de gens qui tournent autour.
Le circle pit devrait d'ailleurs être une discipline olympique tellement c'est éprouvant. On souffle l'idée à Andreas Kisser pour cet été. Tout comme le slam qui s'apprend dès le plus jeune âge. A la fin d'un Respect to the Dance Floor vraiment très joyeux (avec les emprunts à Metallica et Slayer), cinq-six gosses de 5 à 13 ans font leur premier slam dans une ambiance familiale et détendue. C'est assez dingue à quel point Mass Hysteria réussit toujours ses rappels en créant une atmosphère de fête autour des tubes Contraddiction, Donnez-vous la peine, Respect.. et Furia. Au fil du set, le groupe peut satisfaire les amateurs de metal pur et dur, les ravers (et rêveurs) et un grand public qui a juste envie de passer une bonne soirée rock n' roll et fun. Les musiciens en ont croisé certains en fin d'après midi à la Fnac d'Angers pour une dédicace. Signalons à ce propos leur grande sympathie et disponibilité. On les revoit chez soi en juin avec la sortie du nouveau live enregistré cet hiver au Trianon puis au Hellfest (44) et aux Feux de l'été (85).
Photos : Pierre Boissel (http://pierre-boissel.blogspot.fr/)
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