The Bellrays/Dallas Frasca - L'Oasis - Le Mans - 12/05/2016
Les Australiens de Dallas Frasca optimisent le voyage en Europe. La tournée avec les Bellrays traversent la Belgique, la France (9 dates!), la Suisse, l'Italie et l'Allemagne. Soit 25 dates en 28 jours. Mais.. en arrivant sur notre Vieux Continent, les Dallas Frasca apprennent que la compagnie Etihad Airways leur a perdu pour 4000 dollars de matos et merchandising. Vendredi 13 leur a porté bonheur cette année car la compagnie finit par les informer que tout a été retrouvé en Afrique. "The company have agreed to cover our losses and upgrade our flights on the way home". Happy ending. Le groupe n'en a pas parlé sur la scène de l'Oasis laissant juste exprimer leur joie de jouer en live. A peu près le contraire de l'impression laissée par Lisa Kekaula, la chanteuse des Bellrays. Elle n'avait pas du tout, mais alors pas du tout, le sourire de "Jean François" le guitariste de Dallas Frasca. Jeff Curran a un look improbable. Coiffé d'une casquette à la grande visière stylé S.T. (avec le nom du groupe australien The Bennies) et d'un t-shirt sans manche Municipal Waste, il a tout d'un thrasheur.
Pourtant, ces riffs gorgés d'effet sonnent souvent plus proches des Queens of the Stone Age ou Aerosmith. Dallas Frasca est un groupe de hard rock (ce qui n'est pas étonnant vu leurs origines) qui porte le nom de la chanteuse, francisé en "poulet rouge". Le batteur a même droit à son blaz' frenchy "petite nouille". Le groupe très énergique sur scène a visiblement rameuté plus de spectateurs que la tête d'affiche ce soir au Mans. En 2013, le groupe avait marqué les esprits devant le foule des 24h du Mans. On est très loin des 40000 spectateurs cette fois-ci (ou encore des 7000 de Louane la veille à Antarès) mais Dallas Frasca rejoint tout de même très rapidement le public. Elle chante dans la fosse, les fait asseoir et bouge avec eux. Sur leur page Facebook, vous pouvez voir ce même type de scène mais dans la AC/DC Lane à Melbourne (!). Bien soutenu en France par Verycords, le groupe pourrait voir sa Love Army (du nom de leur dernier album) s'agrandir. Le groupe égraine les morceaux de ce disque, Success is the best revenge, Your are beautiful (avec ses chœurs) ou encore Rise avant de terminer sur leur tube All My Love. Connaissant ce morceau par la reprise de la chanteuse tchèque Lenny, c'est intéressant de découvrir la version originale en live. Dallas Frasca s'est assuré un bien beau succès auprès du public présent.
Celui-ci a soif et n'est pas vraiment revenu en place quand THE BELLRAYS entre en scène. On a l'impression d'entrée que Lisa a envie de commencer vite pour terminer rapidement. Elle s'impatiente du niveau de ses retours. Ses marques d'humeur plombent bien Black Lightning. Elle ne décroche pas un sourire, lâche un "wtf" au moindre larsen. On ne la sent pas optimale au niveau de sa voix sur le très attendu Anymore qu'elle conclut de façon surprenante en demandant à son batteur de ne pas le faire traîner. Elle ne cesse d'invectiver le public en rappelant que c'est un "rock show" et qu'il faut bouger. Mais au contraire, le public est plus clairsemé que pendant la première partie. Les musiciens ne s'économisent pas, surtout le guitariste Bob Vennum qui soutient son épouse. On ne peut pas dire qu'elle ne fait pas le taf' mais les attentes étaient bien supérieures. Le groupe vient de publier un EP de reprises intitulé simplement Covers. Ce sont ces morceaux qui dynamisent le set avec Dream Police de Cheap Trick et Never Say Die de Black Sabbath qui lance idéalement On Top pour finir le set. The Bellrays reviendront sur Blues for Godzilla (à la chorégraphie assez téléphonée) mais il n'y aura pas plus de signes au public pour quitter la scène définitivement. Le groupe a aussi enregistré Highway to Hell et Whole Lotta Love. Quitte à donner dans le "rock show", ils auraient pu les faire non ? Il y avait plus d'un fan d'AC/DC ou de Led Zep d'époque dans l'audience. Le groupe a joué des nouveaux morceaux qui semblent très intéressants, dans la lignée de Black Lightning publié quand même il y a 5 ans. On attend donc une nouvelle sortie en espérant les revoir dans un meilleur jour.
Pourtant, ces riffs gorgés d'effet sonnent souvent plus proches des Queens of the Stone Age ou Aerosmith. Dallas Frasca est un groupe de hard rock (ce qui n'est pas étonnant vu leurs origines) qui porte le nom de la chanteuse, francisé en "poulet rouge". Le batteur a même droit à son blaz' frenchy "petite nouille". Le groupe très énergique sur scène a visiblement rameuté plus de spectateurs que la tête d'affiche ce soir au Mans. En 2013, le groupe avait marqué les esprits devant le foule des 24h du Mans. On est très loin des 40000 spectateurs cette fois-ci (ou encore des 7000 de Louane la veille à Antarès) mais Dallas Frasca rejoint tout de même très rapidement le public. Elle chante dans la fosse, les fait asseoir et bouge avec eux. Sur leur page Facebook, vous pouvez voir ce même type de scène mais dans la AC/DC Lane à Melbourne (!). Bien soutenu en France par Verycords, le groupe pourrait voir sa Love Army (du nom de leur dernier album) s'agrandir. Le groupe égraine les morceaux de ce disque, Success is the best revenge, Your are beautiful (avec ses chœurs) ou encore Rise avant de terminer sur leur tube All My Love. Connaissant ce morceau par la reprise de la chanteuse tchèque Lenny, c'est intéressant de découvrir la version originale en live. Dallas Frasca s'est assuré un bien beau succès auprès du public présent.
Celui-ci a soif et n'est pas vraiment revenu en place quand THE BELLRAYS entre en scène. On a l'impression d'entrée que Lisa a envie de commencer vite pour terminer rapidement. Elle s'impatiente du niveau de ses retours. Ses marques d'humeur plombent bien Black Lightning. Elle ne décroche pas un sourire, lâche un "wtf" au moindre larsen. On ne la sent pas optimale au niveau de sa voix sur le très attendu Anymore qu'elle conclut de façon surprenante en demandant à son batteur de ne pas le faire traîner. Elle ne cesse d'invectiver le public en rappelant que c'est un "rock show" et qu'il faut bouger. Mais au contraire, le public est plus clairsemé que pendant la première partie. Les musiciens ne s'économisent pas, surtout le guitariste Bob Vennum qui soutient son épouse. On ne peut pas dire qu'elle ne fait pas le taf' mais les attentes étaient bien supérieures. Le groupe vient de publier un EP de reprises intitulé simplement Covers. Ce sont ces morceaux qui dynamisent le set avec Dream Police de Cheap Trick et Never Say Die de Black Sabbath qui lance idéalement On Top pour finir le set. The Bellrays reviendront sur Blues for Godzilla (à la chorégraphie assez téléphonée) mais il n'y aura pas plus de signes au public pour quitter la scène définitivement. Le groupe a aussi enregistré Highway to Hell et Whole Lotta Love. Quitte à donner dans le "rock show", ils auraient pu les faire non ? Il y avait plus d'un fan d'AC/DC ou de Led Zep d'époque dans l'audience. Le groupe a joué des nouveaux morceaux qui semblent très intéressants, dans la lignée de Black Lightning publié quand même il y a 5 ans. On attend donc une nouvelle sortie en espérant les revoir dans un meilleur jour.
Photos : Clément Allet
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