FIAC 2018 - Le Grand Palais - Paris

La Foire Internationale d'Art Contemporain de Paris est le rendez-vous des gens beaux et fortunés mais aussi des étudiants, des amateurs d'art qui ont moins d'argent et qui ne sont pas moins beaux. Beauté renvoyée par l'émotion d'une œuvre. Celle qui vous arrête le pas, sous la chaleur d'une verrière, alors que milles jambes parcourent les lieux. Sélection parfaitement subjective ci-dessous :

La Galerie In Situ met en lumière les talentueux frères Rokni et Ramin Haerizadeh de nationalité iranienne et travaillant à Dubaï aujourd'hui. Bruno Perramant également. 






Nous avions déjà repéré l'artiste roumain Adrian Ghenie à la Biennale de Venise. Rinus VandeVelde et Ben Sledsens complètent la dream team de TimVanLaereGallery. Rinus est aussi présent sur la Konig Galerie.




La galerie, from New York, Fergus McCaffrey présente plusieurs œuvres de l'artiste irlandais engagé Brian Maguire, témoin pictural des camps du Sud-Soudan et d'Alep après les bombes.



On retrouve également le maestro Barthélémy Toguo (Galerie Lelong & co) découvert également à Venise.




Alain Bublex fait revivre le style Hopper en 2018.



Louisa Gagliardi déverse ses fleurs dans le stand Rodolphe Janssen

 
John Armleder réalise le travail le plus précieux en terme de matériaux, 
en "technique mixte sur toile" comme ils disent Galerie Catherine Issert


Pierre et Gilles, chez Templon, nous présentent Ralph Souffrant, portrait de 2018.
 

Pace expose des artistes chinois Zhang Huan, Zhang Xiaogang, Mao Yan 
dont les tableaux valent de l'or. 




 White Cube donne dans le mainstream avec Damien Hirst.


Galerie Rafaella Cortese surfe sur la vague des néons militants avec l’œuvre de Yael Bartana.
 

Maja Bajevic va plus loin dans l'affirmation de la cause féminine 
au sein de la Galerie Peter Kilmanch.
 


Grayson Perry, chez Victoria Miro, est un artiste assez phénoménal, travaillant autant sur des vases que des tapisseries. Il réussit à développer des messages cryptés utilisant des codes visuels pop sur des sujets sombres et réfléchis.
 


Adam McEwen peint sur des supports en éponge qui contrairement à la banquise 
grossit avec la montée des eaux. 


Enfin, Teresa Margolles, photographe mexicaine, témoigne de la crise vénézuélienne. Quel contraste entre l'ambiance de la FIAC et cette question géopolitique poussant des migrants sur les routes de l'exil en Amérique latine. 


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